Que s’est-il passé en France depuis juillet 2004 ?
Quelle question ! Et puis, pourquoi vous référencez-vous à cette date ?
Je pense tout simplement à la déclaration d’Ariel Sharon que Jacques Chirac invite très prochainement à Paris. C’était le 18 juillet 2004.
Ce sinistre personnage exhortait les français de la communauté juive à immigrer en Israël "aussi vite que possible", pour fuir, a-t-il dit, un "des antisémitismes les plus sauvages".
"En France, il se répand un des antisémitismes les plus sauvages qui soient" précisait-il devant des représentants d’associations juives américaines.
"Aujourd’hui, en France, à peu près 10% de la population est musulmane, ce qui permet l’essor d’une nouvelle forme d’antisémitisme fondée sur des sentiments anti-israéliens", a-t-il poursuivi.
"Voilà ce que je veux dire aux juifs de France : immigrez en Israël aussi vite que possible".
A l’époque, le porte-parole du Quai d’Orsay a fait savoir dans un communiqué que les autorités françaises avaient "immédiatement pris contact avec les autorités israéliennes pour leur demander des explications au sujet de ces propos inacceptables".
Voilà l’occasion venue au Président de la République française d’exiger les dites explications au premier ministre du dernier État raciste au monde... et de vive voix !
Exigeant, par la même, de ce criminel de guerre notoire, des excuses envers le peuple français et de la République. Des excuses envers la Nation-berceau des "Droits de l’Homme". Des excuses envers le pays des "Lumières". Des excuses envers toutes celles et tous ceux de la Résistance contre le fascisme et l’occupation.
En cas de refus, j’exige Monsieur le Président, de déclarer résolument, cet occupant de la Palestine, ce pourfendeur du droit international, dont notre pays est dépositaire au sein du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, "personne non grata" en France.
( Vendredi, 17 juin 2005 )